Je suis actuellement en formation dans une école de naturopathie en Suisse romande, afin d'obtenir le diplôme fédéral de naturopathe OrTra MA. En parallèle je me spécialise dans l'hirudothérapie.
Je peux pratiquer en technique manuelle :
La pose de Sangsues.
La pose de ventouses froides, sèches et humides (scarifiées).
Le Baunscheidt.
Je peux pratiquer :
L'iridologie.
La nutrition.
La phytothérapie.
Les tarifs sont à discuter selon vos besoins. Je ne suis pas reconnu par les caisses d'assurances complémentaires pour le moment.
Votre thérapeute :
Les sangsues :
Bref historique :
Ces petits invertébrés, apparentés aux vers de terre, vivent dans des points d'eau stagnant, des marais ou des étangs. Aujourd’hui elles sont élevées en laboratoire afin de garantir l'hygiène, la sécurité et la traçabilité de chaque sangsue.
La thérapie par les sangsues, aussi appelée hirudothérapie, repose sur l’usage médical de l’espèce Hirudo medicinalis et Hirudo verbana.
Celles que nous utilisons en cabinet sont à jeun depuis au moins six mois et n'ont jamais été en contact avec du sang humain. Après la séance, elles sont soit congelées, soit renvoyées en laboratoire, soit si vous pouvez les conserver chez vous afin de les réutiliser 6-12 mois plus tard.
L’usage médical des sangsues remonte à l’Antiquité, avec des traces retrouvées en Égypte, en Inde, dans la littérature perse et arabe.
En Europe, leur emploi s’est développé à partir du XVIIe siècle, atteignant un pic au XIXe, notamment dans les hôpitaux parisiens où elles étaient utilisées pour traiter de nombreuses pathologies.
Aujourd’hui, cette pratique connaît un regain d’intérêt pour ses vertus curatives et préventives, dans des domaines comme la microchirurgie ou la chirurgie esthétique.
C'est quoi ?
Comment en prendre soin ?
Durée de jeûne :
Une sangsue bien nourrie peut rester sans se réalimenter pendant 15 à 24 mois, à condition de bénéficier d’un environnement adapté et stable.
Nombre d’individus par récipient :
Il est possible de maintenir 1 à 5 sangsues dans un pot d’un litre, rempli à 50 % d’eau. L’eau doit être non chlorée et présenter un pH légèrement acide, compris entre 6,0 et 6,8. Afin d'éviter les fugues, mettre un couvercle en tissu sur le pot ou l'aquarium.
Qualité de l’eau :
Idéalement, utilisez de l’eau de source ou de l’eau minérale.
En dernier recours, de l’eau du robinet peut convenir à condition d’être reposée au moins 48 heures dans un récipient ouvert, afin de permettre au chlore de s’évaporer.
Pour réduire le calcaire, vous pouvez :
Utiliser un filtre à eau.
Ajouter une cuillère à soupe de tourbe (non traitée) par litre d’eau.
Aménagement du récipient :
L’ajout de plantes aquatiques est recommandé pour améliorer la qualité de l’eau et offrir un environnement naturel.
Prévoir quelques morceaux de terre cuite ou de céramique (non émaillée) pour que les sangsues puissent s’y cacher.
Éviter l’exposition directe au soleil. Une lumière ambiante naturelle est suffisante pour maintenir les plantes aquatiques en vie sans perturber les sangsues.
Température :
La température de l’eau doit rester inférieure à 20 °C.
En période estivale, si la température ambiante dépasse ce seuil, placez le récipient dans une pièce fraîche (comme une cave) ou, si nécessaire, au réfrigérateur à environ 8 °C.
À cette température, les sangsues entrent en phase de dormance, ce qui prolonge leur conservation.
Informations supplémentaires
Fonctionnement d'une morsure de sangsue :
Attachement
La sangsue utilise une de la ventouse de tête pour s’attacher à la peau de l’hôte. puis elle utilise sa ventouse arrière pour se stabiliser.
Incision
La sangsue possède dans sa bouche trois dents en forme d'étoile à trois branches. Ses dents font une incision en forme de Y dans la peau.
Injection de salive
En même temps qu’elle mord, la sangsue injecte une salive riche en substances chimiques, notamment :
Hirudine : un anticoagulant qui empêche le sang de coaguler.
Anesthésiant : qui rend la morsure indolore, ce qui explique pourquoi on ne sent presque rien.
Vasodilatateurs : qui élargissent les vaisseaux sanguins pour faciliter le flux de sang (vasodilatation).
D'autres substances : qui vont notamment avoir une action anti-inflammatoire et antibiotique, un effet décongestionnant et dépuratif, stimuler la fabrication de sang nouveau (hématopoïèse).
Aspiration du sang
La sangsue suce le sang de son hôte grâce à un pharynx musculaire qui agit comme une pompe. Elle peut ingérer plusieurs fois son poids en sang (cela représente quelques centilitres).
Détachement
Une fois rassasiée, la sangsue se détache d’elle-même. La plaie peut saigner pendant plusieurs heures à cause des anticoagulants injectés.